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3ème année
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Étoiles  1846

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[Cours de Bienséance] - osefcallimdr EmptyDim 9 Fév 2020 - 16:22
Message PROGRAMME SCOLAIRE ET 
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Message

Bullet point 2 Programme Scolaire
Thème 1 : Le savoir-vivre et le théâtre classique. Accepté
Thème 2 : L'éducation du savoir-vivre à l'étranger. Accepté
Thème 3 : X
Thème 4 : X

Notes Point méthode : Donner un avis avec arguments.

Citation :
La réponse attendue pour ce type de méthode est 1 paragraphe de 10 lignes dans la quelle vous allez donner votre avis, sur des arguments qui vont être d'abord favorables puis défavorables et enfin vous donnerez votre avis concret sur la question, Rien de plus simple.

_____________________________________

Bullet point 5 Programme Enseignement Supérieur
Thème 1 : Les règles de savoir-vivre au XXIe Siècle. Autre
Thème 2 : X
Thème 3 : X

Notes Point Méthode : Méthode argumentative.

Citation :
Une vraie réponse à une question est composée d'une introduction, d'un développement sous 2 paragraphes et d'une conclusion. Sauf que contrairement à ce que vous auriez pu rencontrer en Français ou en Histoire-Géographie. Vous devrez vous baser sur un document puis sur vos connaissances sociales du Savoir-vivre.

-> Introduction (5 lignes) :
- Reprendre d'abord les termes du sujet de la question et définissez les.
- Donner une borne chronologique en lien avec le document (il est souvent défini sur le document).
- Reformuler la problématique du sujet.
- Donner un plan (le plan le plus basique est : "Dans un premier temps je vais donner des arguments construit en lien avec le document et dans un second temps, je vais construire mon avis à partir de mes arguments.)


-> Développement (2 paragraphes de 10 lignes) :
- Premier paragraphe : Vous devez trouver les arguments en lien avec le document, donc reprendre des citations ect... (SANS REPONDRE A LA QUESTION).

-Second paragraphe : Vous devez ici donner votre avis sur le sujet avec vos arguments basés sur vos connaissances en Savoir-vivre, vous devez faire preuve ici de rigueur (SANS REPONDRE A LA QUESTION).

-> Conclusion (5 lignes) :
- Répondre à la problématique que vous avez reformulé.
- Faire une approche de connaissances extérieures au sujet.
________________________________________________

Bullet point 6 COMPOSITION DES COURS : 






LogoIntituléHoraire
Présences Amorce au cours10 minutes
Pouce vert Pouce rouge Débat sur le sujet10 minutes
Moyenne Etude de cas notée30 minutes
Attention Correction + Conseils10 minutes
Bullet point 6 COMPOSITION DES COURS DE METHODE :





LogoIntituléHoraire
Notes Explication de la méthode15 minutes
Crayon Entraînement (noté si la + moyenne)40 minutes
Attention Correction + Conseils5 minutes
Bullet point 6 ETUDES DE CAS/DEVOIRS/METHODES :


Libre Devoirs - 23/12/19
Libre TP - Bienséance dans les classes.
Libre Devoirs - Texte argumentatif.
Libre Devoirs - QCM : Chap 1
Libre Contrôle écrit 03/01/2020
Libre Devoirs - QCM [Etude de document]
Libre Etude de cas - Le savoir-vivre contemporain
Libre Etude de cas - Le savoir-vivre des Geishas
Libre Etude de document - Bande d'annonce "Madame"
Libre Etude de document : Savoir-vivre internationale, ça existe ?
Libre Point Méthode : Méthode argumentative.
Libre Etude de cas : Interview de Hermine de Clermont-Tonnerre
Libre QCM Thème 2 [SCOLAIRE]
Libre Etude de cas : L'avis de Nadine de Rotschild.

(Certains devoirs sont encore disponibles, vous pouvez toujours les refaire pour vous entraîner, puis vous pouvez toujours venir me voir, pour demander de vous le corriger à condition que vous ne l'ayez jamais fait).

Bullet point 6 PROJETS :

Teinte Projet Thème 1 [ES] : Réaliser un tableau avec les différences entre l'Etiquette de Napoléon (1804) et celui de Hermine de Clermont-Tonnerre (2013).
RDV : Bibliothèque de l'université (15/02/2020)
( Moins Conditions : Utilisation d'internet autorisé | Travail en groupe (3 maximum) ).
Accepté Terminé


Dernière édition par osefcallimdr le Ven 28 Fév 2020 - 17:03, édité 10 fois

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[Cours de Bienséance] - osefcallimdr EmptyDim 9 Fév 2020 - 16:31
Bullet point 2 Thème 1 : Le savoir-vivre et le théâtre classique.
Crayon Chapitre 1 : Le "Savoir-Vivre" et ses origines.



I. Présentation.

Aujourd’hui, dans notre société, des principes et des valeurs, nous sont donnés. Et inconsciemment on les imprègne ou alors on les oubli. Il est donc important, que le rappel de ces valeurs soit inscrite dans ce premier cours de Bienséance.

→ Le savoir-vivre se définit comme la capacité à se conduire de façon appropriée dans un contexte social et culturel donné à interagir convenablement avec les autres personnes présentes.

On a commencé à respecter ces principes et valeurs pendant la Révolution Française en 1793, elle a dont fait parti des premiers textes de loi dans la Déclaration des Droits de l’Homme et Citoyenneté
(DDHC).

II. Le commencement du « Savoir-vivre ».

Le savoir-vivre à la française a considérablement évolué depuis la Révolution de 1789. C'était la guerre aux bonnes manières. Le vouvoiement et autres «monsieur» et «madame» étaient mal vus. Remercier un ami revenait même, selon Gerlet dans ses Pensées républicaines pour tous les jours de l' année (1793), à l'insulter. Cette «anti-politesse» faisait partie des moeurs. Mais dès la chute de Robespierre à la fin du XVIIIe siècle, cette tendance prit une autre allure. Napoléon officialise l'étiquette, un code de bienséance, ensemble de règles et de normes sociales. Ce que l'on appelait les «bonnes manières» commençaient à se sophistiquer. 

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, ces règles s'assouplissent, puis disparaissent. Les convenances passent à la trappe. Les soixante-huitards iront même plus loin, en qualifiant la galanterie d'hypocrite domination masculine. Vers le milieu des années 80, la tendance s'inverse. La politesse bourgeoise reprend le dessus, conséquence de Mai 68. On revendique l'école libre et la mode BCBG (bon chic bon genre), définie par un comportement raffiné et le bon goût.

III. Le « savoir-vivre » aujourd’hui.

Des écoles de bonnes manières proposent des cours de savoir-vivre. On y apprend la fameuse «French étiquette» de Napoléon. Sébastien Talon, professeur à La Belle École, à Paris, enseigne comment se présenter, s'exprimer, se comporter pendant un déjeuner d'affaires ou un cocktail mondain. L'étiquette est le fruit d'une culture et d'une histoire qui s'adaptent aux époques. On y réapprend
la galanterie qui s'était perdue jusqu'alors, ainsi que les codes de bienséance entre collègues.

Ces leçons de bonnes manières étant de plus en plus en vogue, les médias ont sauté sur l'occasion. En 2006, Nadine de Rothschild animait sur M6, l'émission En voilà des manières!, où elle jugeait et apprenait à des jeunes femmes à se comporter élégamment, comme des modèles.

Aujourd'hui, la série britannique Downton Abbey fait un tabac en France. Les téléspectateurs y découvrent les règles strictes des rapports entre maîtres et domestiques, sous George V. Certains personnages s'approprient ces bonnes manières, mais à leur façon. Les cougars californiennes de l'émission de télé-réalité américaine The Real Housewives s'imaginent appartenir à la haute classe.
Elles abordent sans honte les problèmes intimes de leurs filles, critiquent leur entourage de manière condescendante, annulent une soirée à la dernière minute par texto pour se sentir exister.

Elles pourraient s'inspirer des Usages du monde: Règles du savoir-vivre dans la société moderne (1889) de la baronne Staffe, qui y expliquait notamment qu'«il faut faire intervenir son moi le moins possible, c'est presque toujours un sujet gênant ou ennuyeux pour autrui». Ces rapports superficiels ont été soulevés par Theodore Zeldin, historien sociologue et philosophe britannique. Dans une interview en 2009, il racontait l'expérience proposée par l'Oxford Muse, qu'il a fondée en 2001, pour améliorer les relations personnelles, de travail et entre les cultures. «On cherche à indiquer aux gens à dire ce qu'ils veulent, ce que les autres doivent savoir d'eux. Parce que nous sommes tous des inconnus, déguisés, voilés, cachant nos sentiments intérieurs. Il n'y a pas beaucoup d'occasion de rencontrer des gens qui vous disent la vérité.» L'Oxford Muse Foundation a développé une méthode pour encourager les gens, quand ils se réunissent, non bavarder sur des sujets sans importance, mais à discuter des choses essentielles, qui les concernent profondément. «Nous sommes allés dans un petit village en France, nous avons invité les gens pour 19 heures, ils sont partis à 2 heures du matin et c'était difficile de les chasser. Ils étaient du même village et ils ne
connaissaient même pas. À Paris, il y a 11 millions d'habitants qui ne se connaissent pas, pour moi c'est le gros défi de notre temps. Dans le monde, il y a 6 milliards de gens à connaître.» Cette expérience qui rapproche les gens ressemble à l'événement du 15 octobre dernier, le World's Biggest Eye Contact Experiment, durant lequel les participants se regardaient dans les yeux pour établir un lien profond, pour échapper quelques minutes aux relations superficielles du quotidien.

IV. Les manuels actuels de « Savoir-vivre » répètent les anciennes règles.

Quant à Sophie de Menthon, présidente du Mouvement Ethic, spécialiste du savoir-vivre en entreprise, elle estime que les règles qui structuraient la société nivellent vers le bas. Selon elle, on assiste de plus en plus à un laisser-aller des bonnes manières, qui finissent par n'appartenir qu'à l'élite. Les manuels que l'on trouve aujourd'hui répètent les règles des anciennes générations. À l'époque, on répondait à un message pour courrier postal dans les trois jours. Maintenant, on envoie un texto ou un courriel dans les vingt-quatre heures. Les codes de bienséance n'ont fondamentalement pas changé. Ils se sont juste adaptés aux moyens de notre époque. Certaines manières sont admises à des spécialistes, et pourtant mal vues pour un individu lambda. Par exemple, flairer puis boire le vin à petites gorgées sera mal perçu, sauf si vous êtes juré lors d'un concours de dégustation ou simplement oenologue. Tout comme le chef étoilé peut «mâchonner» la bouche ouverte, pour laisser échapper les arômes. Hors de question évidemment pour un invité de faire de même chez son hôte.

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[Cours de Bienséance] - osefcallimdr EmptyDim 9 Fév 2020 - 16:41
[Cours de Bienséance] - osefcallimdr 2079076758 Thème 1 : Le savoir-vivre et le théâtre classique.
[Cours de Bienséance] - osefcallimdr 707179965 Chapitre 2 : Les règles de Bienséance dans le théâtre classique.


I. Présentation 

L’expression artistique doit-elle être libre de toute contrainte ou doit-elle être organisée par des règles précises et incontournables ? Si aujourd’hui l’art tend à se libérer de tout principe et autres théories, il n’en fut pas toujours ainsi. Le théâtre classique en est le meilleur exemple. En effet, au XVIIème siècle, l’art d’écrire une pièce de théâtre était extrêmement codifié et devait respecter différentes règles bien précises. Parmi elles, on trouve les 3 fameuses règles d’unité : 
  • L’unité d’action 
  • L’unité de temps 
  • L’unité de lieu 


 II. L’unité d’action ou « en un seul fait » 

La pièce de théâtre doit être écrite et développée, du début jusqu’au dénouement, en se concentrant sur une action principale. Il ne doit y avoir qu’une intrigue et tout ce qui se déroule dans la pièce n’a qu’une finalité : servir cette même intrigue. Pas de digression, par d’histoires parallèles pendant la représentation, si du moins elles n’ont pas pour objectif, encore une fois, d’alimenter la raison d’être de la pièce. On va à l’essentiel. L’intérêt d’une telle règle : éviter aux spectateurs de se perdre dans l’histoire, dans les méandres du développement dramatique et l’amener à vivre pleinement l’intrigue en facilitant sa concentration.

 III. L’unité de temps ou « en un seul jour » 

Dans l’idéal, pour les théoriciens du théâtre classique, l’intrigue doit se dérouler en temps réel, en d’autres termes elle doit correspondre au temps de la représentation c’est-à-dire entre deux ou trois heures parfois un peu plus. Mais on s’autorise une projection entre 12 et 30 heures. Pour Aristote, référence de l’antiquité grecque, le temps imparti pour développer une intrigue ne doit pas dépasser « une révolution de soleil » soit 24 heures (La Poétique). Cette règle a pour volonté de rendre l’action plus intense mais également de donner à la pièce de théâtre un semblant de réalité. Un paradoxe car cette unité de temps a engendré fatalement quelques invraisemblances dans le déroulement des intrigues théâtrales. Notons que cette règle est également connue sous l’appellation de règle de 24h ou règle d’un jour. 

 IV. L’unité de lieu ou « en un seul lieu » 

Si la pièce ne doit développer qu’une intrigue (unité d’action) et sur une durée de 24h (unité de temps), elle doit également respecter un espace défini et immuable. Ce peut être la salle principale d’un palais. Qu’importe le lieu dès l’instant où il est unique et voit en son sein de dérouler toutes les scènes de la pièce. On comprendra alors qu’il y ait beaucoup de récit dans les dialogues car, unité de lieu oblige il faut bien que les personnages racontent ce qui s’est déroulé ailleurs, en l’occurrence sur les champs de bataille, puisque la guerre est très présente dans les tragédies classiques. 

V. La finalité des 3 règles d’unité 

Ces trois règles tendent vers deux objectifs : dynamiser l’histoire et donner au public un sentiment de vérité, de vécu. Concentrer l’action en un lieu unique et sur un temps court participe à l’impression du spectateur d’être témoin d’une histoire vécue en temps réelle. Et comme dit Boileau, dans Art poétique (1676) : « L'esprit n'est point ému de ce qu'il ne croit pas »


VI. L’origine des 3 règles d’unité 

On parle toujours des 3 règles comme si elles étaient indissociables. Pourtant l’unité d’action a d’abord été appliquée bien avant les deux autres règles. Elle régissait la poésie. Aristote en parle dans sa Poétique, plus de 300 ans avant J.C.). On trouve également dans cet ouvrage l’unité de temps et, comme nous l’avons vu plus haut, « la révolution du soleil ». C’est à la Renaissance que ces trois règles sont réunies par Jean de la Taille dans Art de la tragédie en 1572. On en trouve trace également chez Pierre de Ronsard ou encore Joachim du Bellay. En 1631, Mairet applique strictement les 3 règles d’unité dans sa pièce La Sophonisbe en 1634.


Mais c’est à partir de 1636, avec la représentation de la pièce de théâtre « Le Cid » de Corneille et la querelle (la bien nommée « querelle du Cid) qu’elle engendra que furent officialiser les 3 règles d’unité. 


Elles deviennent alors l’esthétique officielle de l’expression théâtrale, que ce soit dans le domaine de la tragédie ou de la comédie. En 1676, Boileau, dans son ouvrage Art poétique définit ainsi les 3 règles en deux alexandrins : « Qu'en un lieu, en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli». 


 VII. Les 3 règles d’unité et plus encore ! 

On parle souvent des trois règles d’unités que sont celles de l’action, du temps et du lieu, mais le théâtre classique repose aussi sur d’autres règles. On retrouve en effet la règle d’unité de ton qui régit et différencie les œuvres tragiques et comiques que ce soit au niveau du langage ou du choix des personnages. En effet, à cette époque, il est primordial de bien séparer les œuvres comiques et dramatiques. On trouve également la règle de vraisemblance ou encore celle de bienséance qui consiste à respecter le public selon les conventions et la morale de l’époque. Par exemple on ne montre pas de scènes violentes, sanglantes ou intimes… Les longs récits de guerre que l’on croise souvent dans les tragédies de cette époque permettaient de respecter ainsi la règle de lieu mais aussi celle de bienveillance. On redonne la parole à Boileau : « Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose : Les yeux en le voyant saisiront mieux la chose ; Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux ». 


 VIII. Des règles toujours respectées ? 

Pour les auteurs de cette époque, il ne s’agissait de respecter les règles à la lettre ou en tous cas de tenter de s’en approcher le plus possible. Parmi les œuvres célèbres, Athalie, la tragédie de Racine, est une celles qui ont le mieux respecter les 3 règles d’unités. Mais d’autres exemples sont restés célèbres pour avoir, justement, décidé d’aller à l’encontre des règles imposées. On citera, par exemple, le suicide de Phèdre chez Racine devant le public.


IX. Les règles sont faites pour être dépassées 

Au 17ème siècle, déjà, il y eut les partisans des règles d’unités et ceux qui les critiquèrent. Corneille lui-même, dans son « discours des trois unités d’action, de jour et de lieu » s’interroge sur la pertinence de ces règles. Par exemple, pour lui, l’unité d’action permet certes de clarifier, de rendre plus limpide l’histoire mais elle bride l’auteur dans son imagination, dans son audace créative…. Molière condamnait définitivement ces règles, expression selon lui de la pédanterie des intellectuels du 17ème. Pour lui, il n’y a qu’une règle : « Plaire ». (La critique de l’école des femmes – 1663) Au début du 19ème siècle, les romantiques tels que Hugo, Vigny ou encore Musset, rejettent catégoriquement les règles du théâtre classique. Pour eux, la tragédie et la comédie peuvent et doivent se confondre, comme le drame et la joie se confondent dans l’existence, ils récusent les règles d’unité de lieu et de temps et s’autorisent à compter des histoires qui s’étendent sur plusieurs années. Au 20 siècle, des auteurs comme Becket ou encore Ionesco rejettent toute notion de code ou de règle dans l’expression théâtrale. Ionesco, dans sa pièce La Cantatrice Chauve, respectera la règle de l’unité de temps. Un pied de nez certainement à ces règles qui nous paraissent aujourd’hui bien contraignantes et sans justification.



 Conclusion : Les règles d’unités sont en quelque sorte le symbole d’un théâtre codifié, contraignant, à mille lieues de la vision que nous avons aujourd’hui de l’art, expression ultime de la liberté, de l’originalité individuelle, de la différence etc. Ayez en mémoire les 3 étapes que nous avons listées ci-dessus : 1. Le théâtre classique et les règles (17 et 18ème siècle) ,2. Le théâtre romantique avec une volonté de changer les règles (19ème siècle), 3. le théâtre moderne et le rejet même de la notion de règles (20ème siècle).

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[Cours de Bienséance] - osefcallimdr EmptyDim 9 Fév 2020 - 16:50
Bullet point 2 Thème 2 : L'éducation du savoir-vivre à l'étranger.
Crayon Chapitre 1 : L'éducation.

L'éducation est l'action de développer un ensemble de connaissances et de valeurs morales, physiques, intellectuelles, scientifiques... considérées comme essentielles pour atteindre le niveau de culture souhaitée. L'éducation permet de transmettre d'une génération à l'autre la culture nécessaire au développement de la personnalité et à l'intégration sociale de l'individu. L'éducation de l'enfant et de l'adolescent repose sur la famille, l'école, la société, mais aussi sur des lectures personnelles et sur l'usage des médias comme la télévision ou Internet. L'organisation de l'éducation et de l'enseignement a longtemps été le monopole des religions qui ont ainsi pu transmettre de génération en génération leur vision du monde et de la morale. En France, inspirée par les Lumières du XVIIIe siècle, l'émancipation de l'éducation par rapport à la religion a commencé avec la Révolution et a permis à l'Etat d'assumer progressivement au XIXe siècle toutes ses responsabilités en matière d'instruction devenue publique, laïque et gratuite.

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[Cours de Bienséance] - osefcallimdr 2079076758 Thème 2 : L'éducation du savoir-vivre à l'étranger.
[Cours de Bienséance] - osefcallimdr 707179965 Chapitre 2 : La vie des Geishas au Japon.


À l’origine, le métier de geisha pouvait être exercé par les hommes et les femmes. Les geisha se démarquent par la maîtrise de plusieurs types d’arts, qui sont généralement les danses traditionnelles japonaises (notamment celles impliquant le maniement de l’éventail), le chant, la littérature, la poésie, la composition florale ou encore la maîtrise d’instruments traditionnels. Outre le fait de divertir par leurs talents artistiques, les geisha sont également versées dans l’art de la conversation et disposent d’une grande culture générale.
Les geisha ont longtemps incarné le comble du raffinement et sont sans conteste gardiennes de la culture et des traditions japonaises. Aujourd’hui encore, elles sont très respectées et des clients de marque dépensent toujours des sommes astronomiques pour jouir de leur compagnie, le plus souvent dans des ochaya, des maisons de thés. 
Il s’agit le plus souvent d’hommes d’affaires, d’hommes politiques ou encore de riches particuliers. Traditionnellement, tous les clients fortunés ne pouvaient solliciter les services de geisha à leur guise. Il fallait de préférence être recommandé, introduit ou présenté par des clients. 
C’est toujours plus ou moins le cas aujourd’hui, même si certaines geisha décident de faire découvrir une partie de leur art à des touristes, à travers la cérémonie du thé ou lors de spectacles par exemple.
À noter que le coût des services de geisha s’évalue en fonction de leur temps de présence. Les clients paient également pour les repas et les boissons consommés lors de la rencontre. La facture, salée, était souvent envoyée quelques temps après la rencontre.
________________________________________________

Des caractéristiques précis pour reconnaître les Geishas :
Libre MAQUILLAGE
Les apprentis geisha, appelées les maiko à Kyoto, arborent souvent un maquillage marqué. Leur visage est recouvert d’une épaisse couche de poudre de riz blanche, et elles arborent une bouche teintée de rouge. Du noir est aussi utilisé au niveau des yeux et pour redessiner les sourcils.
Plus elles gagnent en âge, moins les geisha confirmées, les geikos, sont contraintes de se maquiller. Au-delà de 30 ans, elles peuvent le réserver aux grandes occasions. L’idée est de laisser place à leur beauté naturelle.
Libre L'HABILLEMENT
Lors de leurs sorties, les geisha portent exclusivement des kimono de soie, fermés par une large ceinture se nouant dans le dos, le obi. La forme du nœud dépend de l’âge de la geisha ; un nœud avec une traîne sera arboré par une maiko, tandis qu’un nœud court, sera plutôt l’apanage d’une geisha plus âgée et confirmée.
De la même manière, les couleurs vives et les motifs sont généralement portés des plus jeunes. La tenue est complétée par des chaussettes blanches, les tabi, et des sandales en bois compensées.
Revêtir un kimono est une tâche complexe et les tissus sont lourds. Pour cette raison un habilleur professionnel qui assiste souvent les geisha lorsqu’elles s’habillent. Il s’agit d’ailleurs du seul homme autorisé à pénétrer l’okiya, la maison où vivent les geisha.
Les kimonos sont traditionnellement faits à la main et sont d’une grande valeur. Ils coûtent souvent plusieurs milliers d’euros.
Libre LA COIFFURE
Les geisha arborent des chignons traditionnels très sophistiqués retenus par des peignes. Leur coiffure doit être conservée intacte sur plusieurs jours, de ce fait, elles doivent souvent dormir en faisant reposer leur cou sur un objet dédié pour ne pas que leur tête touche le sol, le takamakura.
Libre ATTITUDE
Les geisha se distinguent par leurs manières. Leur obligation de raffinement à tout instant rend impossible de nombreuses choses comme les déjeuners dans des fast foods, les courses dans certains magasins d’habillement ou dans des supermarchés ou encore le port de sacs en plastique. 
____________________________________________________
Durant les rencontres avec des clients, elles doivent les divertir tout en gardant une certaine retenue et sans verser dans la vulgarité.
Dans le passé, les femmes gérant les maisons de geisha achetaient des jeunes filles de moins de 10 ans à des familles pauvres de la campagne. Appelée okasan (mère), elle prenait en charge toute leur éducation jusqu’à l’âge adulte.
Au début de leur formation, les jeunes filles effectuaient essentiellement des tâches ménagères au sein de l’okiya et assistaient les geisha au quotidien ; un travail lourd et dur nécessitant une extrême docilité. 
Les jeunes filles débutaient ensuite leur formation aux arts et suivaient des cours intensifs. Au fil de l’apprentissage, beaucoup se spécialisaient dans un art en particulier, la danse étant souvent considérée comme le plus noble. 
Lorsqu’elles commençaient à maîtriser les différentes spécialités, les apprenties geisha, les maiko, complétaient leur formation en accompagnant une geisha confirmée lors de ses rendez-vous. 
Les deux geisha étaient liées par la relation de sœurs et la plus âgée transmettait son savoir à la plus jeune et l’introduisait petit à petit dans le cercle fermé des geisha. La novice devait réussir à se faire remarquer et à construire sa clientèle.
Lorsqu’elle était prête, elle accédait au métier de geisha et animait ses propres évènements. Un changement notamment marqué par une cérémonie de changement de col, erikae. Le col rouge des apprenties est abandonné au profit du blanc, réservé aux confirmées.
Aujourd’hui, la formation des geisha est restée globalement la même, même si elle est probablement plus courte. Par ailleurs, les apprentis doivent embrasser cette carrière de leur plein gré ; les apprenties sont âgées en moyenne de 17 ou 18 ans.
Les geiko devaient rembourser les frais de formation accumulés au fil des années, souvent exorbitants, en travaillant pour l’okiya. Ainsi, les revenus de leur activité ne leur revenaient pas (c’est toujours le cas aujourd’hui). 
Une fois cette dette acquittée, elles pouvaient continuer à travailler pour l’okiya ou s’établir à leur compte. La seconde option impliquait d’assumer les coûts de l’habillement, de la coiffure et du maquillage seules, mais aussi le reversement d’une commission à l’okiya, qui servait d’intermédiaire. 
Des chanceuses pouvaient compter sur un riche mécène qui leur apportait une certaine stabilité financière, le danna.

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[Cours de Bienséance] - osefcallimdr EmptyDim 9 Fév 2020 - 17:09
Bullet point 5 Thème 1 : Les règles de savoir-vivre au XXIe Siècle.
Crayon Chapitre 1 : Manuel du Savoir-vivre de Hermine de Clermont-Tonnerre


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Les moeurs changent, les usages évoluent, la politesse demeure. Aujourd'hui comme hier, elle consiste à recevoir avec art, dresser un plan de table, établir un menu, faire bon usage d'une carte de visite, respecter les coutumes d'un hôte étranger, et transmettre les principes d'une bonne éducation... mais pas seulement. C'est aussi penser à éteindre son portable dans les lieux publics, s'adresser sans hauteur ni familiarité à la nounou de ses enfants, se tenir lorsqu'on est invité à un mariage protestant ou un baptême musulman...
Savoir-vivre au XXIe siècle, c'est avoir pour principal souci d'être agréable aux autres. Et en cette matière, civilité rime le plus souvent avec simplicité. Cela vaut pour le téléphone portable et l'email, derniers supports de la goujaterie ! Les règles et les conseils contenus dans ce guide sont faciles à suivre. Ils permettent de vivre en harmonie avec autrui, et de s'éviter bien des désagréments - notamment celui d'être classé parmi les snobs, les malotrus... ou les tristes sires.


[QUESTION REPONSE EN CLASSE]
[ETUDE DE CAS]
[CORRECTION]

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