La douleur
Définition de la douleur :La douleur est définie comme « une épreuve désagréable »
La douleur est associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle
Lésion : Modifications anormales d'un tissu biologique :
-coupure
-brûlure,
-plaie
La lésion peut également résulter de l'action d'un agent pathogène.
(=Pathogène est un adjectif qui qualifie ce qui provoque une maladie, en particulier un germe capable de déterminer une infection.)
(Germe = micro-organisme provoquant des maladies : Bactérie, Virus, Parasite, Champignon)
Dans tous les cas, la lésion désigne tout dommage tissulaire
(relatif aux tissus d'un organisme vivant)
A noter que certaines lésions peuvent être provoquées dans le but de traiter une pathologie.
(Pathologie = maladie)
Par exemple, l'exérèse chirurgicale d'une partie du cerveau est pratiquée chez certains patients atteints d'épilepsie.
(Exérèse = l'action d'enlever une partie du corps. Avant une exérèse, il faut bien sûr anesthésier le patient.)
La physiologie de la douleur :
Nous avons 3 grandes familles de douleur :
1er douleur : Les douleurs par excès de nociception.
Les douleurs par excès de nociception comprennent :
-Les douleurs nociceptives qui correspondent souvent à des douleurs d'origine externe (piqûre, coup, brûlure, acide, chaleur)
-Les douleurs inflammatoires qui correspondent à des douleurs d'origine interne (arthrose, douleurs digestives, inflammation suite à une infection,…)
2eme douleur : Les douleurs neurogènes
(Neurogènes = douleur ayant comme origine le système nerveux)
Les douleurs neurogènes sont dues à des modifications partielles ou totales du sytème nerveux, entraînant donc des brûlures et des décharges électriques accompagnées ou non de perturbations de la sensibilité. Nous avons ces douleurs suite à des tumeurs ou encore des troubles métaboliques (diabète, …)
3eme douleur : Les douleurs psychogènes qui sont dues à des dysfonctionnement du système neuropsychique (trouble émotionnel, trouble psychiatrique, hypochondrie)
(neuropsychique = qui concerne l'esprit, la pensée)
A noté que les douleurs aiguës sont des douleurs récentes et temporaires !
Alors que les douleurs chroniques sont des douleurs subsistantes. (elles durent plus de 6 mois!!).
En effet, les douleurs chroniques ont des conséquences sur le moral de la personne, entraînent donc au bout d'un certain temps des douleurs psychogènes.
Les voies de la douleur :
Le stimulus douloureux est réalisé suite à une agression chimique, thermique ou mécanique au niveau des terminaisons nerveurses de protoneurone situées sur la surface de la peau, des viscères et des muscles. Les neurotransmetteurs (un neurotransmetteur est une molécule chimique produit par l'organisme qui assure la transmission des messages d'un neurone à l'autre, comme la douleur, l’adrénaline, et cetera,…) qui permettent le transport du signal au niveau du deutoneurone sont les neurokinines A et B, la bradykinine et la substance P. La cellule de la douleur va donc remonter jusqu'à la corne postérieur de la moelle épinière, au niveau de laquelle le protoneurone fera synapse avec le deutoneurone. La douleur va ensuite poursuivre son chemin pour arriver vers le thalamus, qui sera responsable du ressenti brut de la douleur ! C'est de la protopathique. À ce stade là, on va ressentir la douleur. Puis, la douleur termine son chemin dans le cortex cérébral. La molécule de la douleur va toucher l'affect du cortex. Tu te souviendras donc de la douleur. Plus la douleur a était intense, plus elle va rester longtemps dans ta mémoire.
L'adoucissement physiologique de la douleur :
L'adoucissement de la douleur se fait généralement grâce à un contrôle spinal et un contrôle supra-spinal.
Le contrôle spinale consiste en un blocage de la transmission du stimulus douleureux du protoneurone au deutoneurone. Ce blocage est réalisé par les fibres tactiles.
De cette manière, lorsque l'on masse la peau à proximité d'une lésion, la douleur ressentie est atténuée.
Le contrôle supra-spinal consiste aussi en un blocage de la transmission du stimulus douloureux du protoneurone au deutoneurone. Cependant, ce blocage n'est plus réalisé par des fibres tactiles, mais pas des fibres inhibitrices. De cette manière, la douleur sera quasiment disparu.
À bientôt !