Rappel du premier message :

Bien le bonjour à tous,

Il vous est certainement arrivé, j'en suis persuadé, de vous rendre compte avec une affolante stupéfaction, mêlée peut-être à un profond sentiment d'injustice, que le professeur en face de vous est un incompétent. Par incompétent je veux dire, soit qu'il se fait marcher dessus pendant toute la durée du cours par les petits thugzer de l'UU, soit au contraire qu'il abuse de ses pouvoirs, soit finalement qu'il a d'énormes lacunes dans la matière qu'il enseigne, ou simplement qu'il l'enseigne mal. Dans tous les cas, ces désagréments empêchent à tous les élèves présents (et même aux professeurs en question) de profiter un maximum de l'expérience que propose l'UU, car au final ce ne sont ni plus ni moins des heures entières de perdues à se faire bercer par des floods de "MDRRRRRRRRRRRRRRRR".

C'est pourquoi il m'est venu à l'esprit de proposer un nouveau service, qui n'a non pas pour but premier de sanctionner, mais plutôt d'aider les jeunes professeurs à faire partager aux élèves un cours qui serait appréciable pour tous. Mais ne réinventons pas ce qui a déjà été inventé, il s'agit là ni plus ni moins d'une sorte d'inspection académique.

Ainsi, un inspecteur d'une matière donnée ne pourra être qu'un ancien professeur de cette matière (ou pourra même conserver son poste de professeur s'il le souhaite) avec de l'expérience non seulement dans sa discipline, mais aussi à l'université. Dans sa discipline premièrement afin de juger le professeur sur le contenu du cours, sur le fond qu'il transmet aux élèves, l'on écarte ainsi les imposteurs ; et à l'université deuxièmement afin qu'il puisse du mieux que possible décrire aux nouveaux professeurs le degré de folie dont peuvent parfois être atteint les élèves les plus indisciplinés ! Il devra donc naturellement s'agir des meilleurs professeurs du campus.

Pour apprécier les talents de leurs collègues, ils pourront assister à l'un de leurs cours et simplement notifier toutes les choses qui ne vont pas, qu'elles soient graves ou non. L'inspecteur et le professeur discutent ensuite des points à améliorer. Un rapport éventuel pourra aussi être retranscrit sur le forum afin d'évaluer en interne les professeurs (accès seulement aux inspecteurs et au-dessus), pour - pourquoi pas - déceler les futurs inspecteurs.
Dans le cas où il y aurait un grave problème, comme un professeur qui ne connaitrait absolument rien à sa matière, ou bien qui s'exprimerait dans un français incompréhensible, un rapport sur celui-ci permettra aux ministres de prendre une décision le concernant.

Enfin, cela permettrait aux professeurs de viser une nouvelle perspective d'évolution au sein de l'université et de motiver certains à donner des cours.

Voici une simple esquisse de mon idée, si elle plait il est clair que je me ferais un plaisir de la développer.

Cordialement,
Gabriello Silvetto Moreno.

Je suis assez d'accord avec la plupart des lignes citées. Mais, je suis encore plus d'accord avec le message de cocagab. Il ne faut pas hiérarchiser les rôles, car, c'est là que les professeurs auront encore moins envie de faire cours.

Une simple entraide entre professeur. Et là, ça va.

Bonjour cocagab,

Pourquoi diable y a-t-il autant d'engouement pour l'appellation ? Discutons plutôt du fond qui est d'aider les jeunes professeurs et, plus globalement, de rendre les cours de l'UU plus agréables.

La solidarité entre les professeurs est aussi une solution, cependant il est clair que des professeurs se sentiront alors offensés de se voir reprocher certaines choses par leurs égaux. Nous n'avons pas tous une humilité exemplaire. En revanche, si le reproche est fait par quelqu'un qui, par un statut officiel, a clairement plus d'expérience et est prompt à donner des leçons, alors il sera plus simple d'accepter ses reproches. C'est ainsi que vous obéissez sans broncher aux ministres s'ils vous disent de faire votre travail autrement, mais pas aux personnes au même poste que vous qui, à première vue, n'ont aucune raison d'avoir plus raison que vous.
Imaginez, ensuite, un mauvais professeur qui, parce qu'il a de l'expérience à l'université, se permettrait de donner de mauvaises leçons aux nouveaux professeurs. Là, nous voyons l'un des intérêts de la sélection de ceux qui peuvent les conseiller.

Il y a aussi l'argument qu'a donné Jules au message précédent.

La solution que tu proposes, quoique plus simple à mettre en place, admet quelques mauvais côtés qu'une simple sélection officielle balayerait.

Enfin, là où tu vois une hiérarchisation, je vois une simple perspective d'évolution. Arrivé en tant que professeur, l'on aurait un but à atteindre qui nous motiverait à donner des cours. Et c'est bien cela ce qu'il manque aux professeurs aujourd'hui, parce qu'on a beau nous mettre des étoiles plein les yeux, il n'y a pas d'autre source de motivation.

P.S. : L'université est déjà hiérarchisée.

EDIT :

Pour répondre à Lysio, je ne vois vraiment pas en quoi cela donnerait moins envie aux professeurs de faire cours. À titre personnel, j'aurais beaucoup apprécié qu'un professeur-référent m'épaule pour mon premier cours de maths, parce que c'est tout de même un univers atypique qu'est celui d'une salle de classe de l'UU.

Je pense que c'est une idée intéressante, et très réfléchit.

Pour ma part je suis pour 

Je penses que les ministres de l'éducation sont la pour sa comme Sean a dit, mais malheuresement ils ne réagissent pas !

Je suis d'accord avec .:LYSiO:.

" Il ne faut pas hiérarchiser les rôles, car, c'est là que les professeurs auront encore moins envie de faire cours.

Une simple entraide entre professeur. Et là, ça va."

Je suis également d'accord avec Jules.Miller

"actuellement, je ne connais pas beaucoup (si ce n'est aucun) de professeurs prêts à assister aux cours de leurs collègues et à faire un bilan, en plus, gratuitement et sans qu'un ministre ne le demande. "

Aussi la plupart des matières n'aurait aucun professeur référent, nous n'avons pas suffisamment de cours et de professeurs pour penser à un tel système.

Malgré ces points négatif l'idée en elle-même est intéressante, il faudra l'envisager lorsque l'éducation aura atteint son apogée.