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 [Bienséance] Chapitre 1 - Le "savoir-vivre" 


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3ème année
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[Bienséance] Chapitre 1 - Le "savoir-vivre" EmptyLun 23 Déc 2019 - 23:18
Chapitre 1 – Le « Savoir-vivre »


I. Présentation.


Aujourd’hui, dans notre société, des principes et des valeurs, nous sont donnés. Et inconsciemment on les imprègne ou alors on les oubli. Il est donc important, que le rappel de ces valeurs soit inscrite dans ce premier cours de Bienséance.

→ Le savoir-vivre se définit comme la capacité à se conduire de façon appropriée dans un contexte social et culturel donné à interagir convenablement avec les autres personnes présentes.

On a commencé à respecter ces principes et valeurs pendant la Révolution Française en 1793, elle a dont fait parti des premiers textes de loi dans la Déclaration des Droits de l’Homme et Citoyenneté
(DDHC).

II. Le commencement du « Savoir-vivre ».


Le savoir-vivre à la française a considérablement évolué depuis la Révolution de 1789. C'était la guerre aux bonnes manières. Le vouvoiement et autres «monsieur» et «madame» étaient mal vus. Remercier un ami revenait même, selon Gerlet dans ses Pensées républicaines pour tous les jours de l' année (1793), à l'insulter. Cette «anti-politesse» faisait partie des moeurs. Mais dès la chute de Robespierre à la fin du XVIIIe siècle, cette tendance prit une autre allure. Napoléon officialise l'étiquette, un code de bienséance, ensemble de règles et de normes sociales. Ce que l'on appelait les «bonnes manières» commençaient à se sophistiquer. 

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, ces règles s'assouplissent, puis disparaissent. Les convenances passent à la trappe. Les soixante-huitards iront même plus loin, en qualifiant la galanterie d'hypocrite domination masculine. Vers le milieu des années 80, la tendance s'inverse. La politesse bourgeoise reprend le dessus, conséquence de Mai 68. On revendique l'école libre et la mode BCBG (bon chic bon genre), définie par un comportement raffiné et le bon goût.

III. Le « savoir-vivre » aujourd’hui.

Des écoles de bonnes manières proposent des cours de savoir-vivre. On y apprend la fameuse «French étiquette» de Napoléon. Sébastien Talon, professeur à La Belle École, à Paris, enseigne comment se présenter, s'exprimer, se comporter pendant un déjeuner d'affaires ou un cocktail mondain. L'étiquette est le fruit d'une culture et d'une histoire qui s'adaptent aux époques. On y réapprend
la galanterie qui s'était perdue jusqu'alors, ainsi que les codes de bienséance entre collègues.

Ces leçons de bonnes manières étant de plus en plus en vogue, les médias ont sauté sur l'occasion. En 2006, Nadine de Rothschild animait sur M6, l'émission En voilà des manières!, où elle jugeait et apprenait à des jeunes femmes à se comporter élégamment, comme des modèles.

Aujourd'hui, la série britannique Downton Abbey fait un tabac en France. Les téléspectateurs y découvrent les règles strictes des rapports entre maîtres et domestiques, sous George V. Certains personnages s'approprient ces bonnes manières, mais à leur façon. Les cougars californiennes de l'émission de télé-réalité américaine The Real Housewives s'imaginent appartenir à la haute classe.
Elles abordent sans honte les problèmes intimes de leurs filles, critiquent leur entourage de manière condescendante, annulent une soirée à la dernière minute par texto pour se sentir exister.

Elles pourraient s'inspirer des Usages du monde: Règles du savoir-vivre dans la société moderne (1889) de la baronne Staffe, qui y expliquait notamment qu'«il faut faire intervenir son moi le moins possible, c'est presque toujours un sujet gênant ou ennuyeux pour autrui». Ces rapports superficiels ont été soulevés par Theodore Zeldin, historien sociologue et philosophe britannique. Dans une interview en 2009, il racontait l'expérience proposée par l'Oxford Muse, qu'il a fondée en 2001, pour améliorer les relations personnelles, de travail et entre les cultures. «On cherche à indiquer aux gens à dire ce qu'ils veulent, ce que les autres doivent savoir d'eux. Parce que nous sommes tous des inconnus, déguisés, voilés, cachant nos sentiments intérieurs. Il n'y a pas beaucoup d'occasion de rencontrer des gens qui vous disent la vérité.» L'Oxford Muse Foundation a développé une méthode pour encourager les gens, quand ils se réunissent, non bavarder sur des sujets sans importance, mais à discuter des choses essentielles, qui les concernent profondément. «Nous sommes allés dans un petit village en France, nous avons invité les gens pour 19 heures, ils sont partis à 2 heures du matin et c'était difficile de les chasser. Ils étaient du même village et ils ne
connaissaient même pas. À Paris, il y a 11 millions d'habitants qui ne se connaissent pas, pour moi c'est le gros défi de notre temps. Dans le monde, il y a 6 milliards de gens à connaître.» Cette expérience qui rapproche les gens ressemble à l'événement du 15 octobre dernier, le World's Biggest Eye Contact Experiment, durant lequel les participants se regardaient dans les yeux pour établir un lien profond, pour échapper quelques minutes aux relations superficielles du quotidien.

IV. Les manuels actuels de « Savoir-vivre » répètent les anciennes règles.

Quant à Sophie de Menthon, présidente du Mouvement Ethic, spécialiste du savoir-vivre en entreprise, elle estime que les règles qui structuraient la société nivellent vers le bas. Selon elle, on assiste de plus en plus à un laisser-aller des bonnes manières, qui finissent par n'appartenir qu'à l'élite. Les manuels que l'on trouve aujourd'hui répètent les règles des anciennes générations. À l'époque, on répondait à un message pour courrier postal dans les trois jours. Maintenant, on envoie un texto ou un courriel dans les vingt-quatre heures. Les codes de bienséance n'ont fondamentalement pas changé. Ils se sont juste adaptés aux moyens de notre époque. Certaines manières sont admises à des spécialistes, et pourtant mal vues pour un individu lambda. Par exemple, flairer puis boire le vin à petites gorgées sera mal perçu, sauf si vous êtes juré lors d'un concours de dégustation ou simplement oenologue. Tout comme le chef étoilé peut «mâchonner» la bouche ouverte, pour laisser échapper les arômes. Hors de question évidemment pour un invité de faire de même chez son hôte.
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