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 La recherche du mieux-vivre au travail est-elle compatible avec des objectifs de performance ? 


Nerthus
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Confrérie  La recherche du mieux-vivre au travail est-elle compatible avec des objectifs de performance ? Sibur_10


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La recherche du mieux-vivre au travail est-elle compatible avec des objectifs de performance ? EmptyJeu 12 Déc 2019 - 17:57
Ce cours n'a pas été rédigé par moi. J'ai mit la source à la fin du cours. 

Le mieux-vivre au travail dépend des conditions de travail vécues par les salariés dans leur organisation.
Beaucoup d'organisations mettent en œuvre les mesures appropriées pour préserver des conditions de travail favorables à tous les salariés. Néanmoins, les risques professionnels existent et sont inhérents à l'activité de l'organisation (secteur pétrochimique, nucléaire, chimique…).
Investir dans la sécurité et la santé des salariés permet aux entreprises de protéger leurs salariés des risques professionnels et impacte favorablement la performance.



1. À propos des conditions de travail
1.1. La santé et la sécurité au travail
Les employeurs doivent prendre toutes les mesures pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de leurs salariés. Ces mesures comprennent :


  • la prévention des risques professionnels et de la pénibilité au travail ;

  • l'information et la formation des salariés ;

  • la mise en place d'une organisation et de moyens adaptés.




En cas de non-respect de cette obligation de sécurité, l'employeur engage sa responsabilité et encourt une condamnation devant la justice pour indemniser le salarié pour faute inexcusable. De plus, le non-respect de ses obligations peut entraîner des sanctions pénales.
De son côté, le salarié dispose d'un recours s'il se sent en situation de danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé : le droit de retrait.


1.2. Les risques professionnels
Il existe plusieurs catégories de risques au travail :



  • les risques physiques ;

  • les risques de circulation ou de déplacement ou routiers ;

  • les risques psychosociaux ;

  • les risques chimiques et biologiques ;

  • les risques d'incendie et d'explosion ;

  • les risques de manutention manuelle ou mécanique.




Certaines situations de travail risquées peuvent produire :




  • des accidents du travail : accident survenu à l'occasion du travail de toute personne salariée ou travaillant à quelque titre ou quelque lieu que ce soit pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d'entreprise ;

  • des accidents de trajet sont compris : accident survenant pendant le trajet aller-retour entre le lieu de travail et la résidence ou le lieu de restauration ;

  • des maladies professionnelles : maladie qui est la conséquence directe de l'exposition d'un travailleur à un risque ou résulte des conditions dans lesquelles il exerce son activité professionnelle. Pour être reconnue et donner lieu à réparation, celle-ci doit :


    • figurer dans l'un des tableaux de maladies professionnelles (annexés au Code de la Sécurité sociale) ;

    • être reconnue comme maladie professionnelle au terme d'une procédure de reconnaissance.






Parmi les maladies professionnelles, les TMS (troubles musculosquelettiques) représentent 85 % du total des maladies indemnisées. Les TMS sont des affections du dos et des membres supérieurs et inférieurs provoquées par une activité physique professionnelle entraînant des lésions des tendons, des muscles et des nerfs. La répétition de certains gestes, le port de charges lourdes, les mauvaises postures, les vibrations… sont souvent à l'origine des TMS.
Le salarié atteint d'un TMS ne peut plus travailler dans les mêmes conditions ; la douleur ou la gêne fonctionnelle des TMS peuvent devenir irréversibles et entraîner un handicap durable.


1.3. Le handicap

Toutes les entreprises, publiques ou privées d'au moins 20 salariés doivent employer des personnes handicapées à temps plein ou partiel dans la proportion de 6 % de leur effectif total. Toutefois, pour les entreprises de travail temporaire, cette obligation ne concerne que les salariés permanents.
La qualité de travailleur handicapé permet de bénéficier de mesures et d'obligations légales spécifiques, propres à favoriser l'insertion professionnelle ou au maintien dans l'emploi en milieu ordinaire comme pour certains salariés accidentés ou atteints de TMS.
Quelques données chiffrées :



  • 1,8 million de personnes handicapées sont en âge de travailler (15-64 ans) ;

  • taux d'emploi des salariés handicapés : 35 % (65 % pour la population active ;

  • taux de chômage des salariés handicapés : autour de 20 %.


1.4. La souffrance au travail

Certaines conditions de travail amènent les salariés à être en état de souffrance au travail. Plusieurs facteurs sont pathogènes : la surcharge de travail, les impératifs de délais trop courts, les objectifs à atteindre, la compétition entre collègues, le stress, le harcèlement, un management trop pressant…
Cette souffrance s'exprime par des troubles physiologiques (insomnie, douleurs, fatigue chronique…), par des troubles psychologiques (mal-être, dépression, épuisement, suicide…) ou enfin par des troubles comportementaux (violence, addictions, isolement, pertes de mémoire…).
La souffrance au travail est répertoriée dans les troubles psychosociaux et demeure difficile à prévenir, même si des acteurs dans l'organisation (médecin du travail, CHS-CT) sont compétents pour accompagner les salariés touchés.




2. Comment le bien-être au travail peut devenir un vecteur de performance
2.1. Les indicateurs sociaux
Les organisations doivent absolument surveiller certains indicateurs sociaux à partir de leurs tableaux de bord sociaux. Ils indiquent des données très significatives sur la dégradation ou l'amélioration des conditions de travail. L'entreprise doit réagir vite si la dégradation des indicateurs est confirmée. Les principaux indicateurs sociaux sont :


  • le taux d'absentéisme = (heures d'absence pendant une période P/heures théoriques de travail pendant la période P) × 100 ;

  • le taux de rotation = [(nombre de départs + nombre d'arrivées dans l'année N)/2] / effectif total de l'année N × 100 ;

  • le taux de fréquence = (nombre d'accidents du travail avec arrêt/nombre d'heures travaillées) x 1 000 000 ;

  • le taux de gravité = (nombre de journées perdues par incapacité temporaire/nombre d'heures travaillées) × 1 000.


2.2. L'ergonomie

Elle permet notamment d'adapter le travail et les équipements à l'Homme. L'ergonomie est une démarche d'ensemble, dont l'intérêt est de s'adapter, d'évoluer en fonction des spécificités de chaque situation rencontrée et de rendre le travail du salarié plus simple, moins fatigant et moins dangereux. Le salarié ne doit pas être victime de l'usure professionnelle.
La prévention des risques professionnels doit trouver sa juste place le plus en amont possible, dès les phases de conception des lieux, des équipements et des situations de travail. Tous les points importants liés à la santé et sécurité du travail doivent être envisagés : éclairage, ventilation, électricité, incendie, signalisation, installation sanitaire, nettoyage et entretien…


2.3. La RSE, la responsabilité sociale ou sociétale de l'entreprise
Si la RSE ne relève d'aucune obligation réglementaire ou juridique, elle constitue aujourd'hui une stratégie pour les entreprises qui souhaitent assumer un rôle social, économique et environnemental et adopter une approche pertinente dans la gestion des risques et des impacts de leurs activités sur leurs salariés, actionnaires, investisseurs, consommateurs, etc.
La lutte contre l'exclusion, le respect des droits de l'homme, le bien-être des salariés, leur santé, l'égalité hommes/femmes ou encore l'empreinte écologique de l'entreprise sont dorénavant des pistes d'actions menées par les entreprises de la PME à la grande entreprise.


2.4. Le bien-être au travail
Le volet social de la RSE prend aujourd'hui de plus en plus d'importance. Désormais au cœur de la stratégie des entreprises, cette dimension sociale est à la fois tournée vers les besoins et le bien-être des salariés.
Le bien-être au travail recouvre d'autres composantes comme la qualité de vie au travail et la reconnaissance. La reconnaissance est un levier fort de l'engagement au travail. A contrario, la faible reconnaissance des efforts ou le déni des difficultés sont autant de causes de démobilisation, de mal-être, et de contre-performance productive, voire même des atteintes à la santé des salariés.
La reconnaissance au travail ne se limite pas aux seuls aspects monétaires mais concerne aussi les relations de travail, le management, l'organisation, le développement des compétences et la formation.
La sécurité, les facteurs d'ambiance, l'aménagement des locaux contribuent également au bien-être des salariés. Les leviers du bien-être sont : les pratiques managériales, l'équilibre vie professionnelle et vie privée, le sens et l'intérêt du métier, la confiance dans l'avenir.


3. Bien-être au travail et performance

À la question « le bien-être est-il un enjeu de performance ? » les DRH répondent oui à 75 %, contre 52 % seulement pour l'ensemble des salariés. Confirmé véritable enjeu d'avenir, le bien-être rejoint la santé et la sécurité comme incontournable gage de performance.
Pourquoi investir dans le bien-être ? Le bien-être est destiné à améliorer la compétitivité et la performance mais aussi est utile pour attirer ou retenir des talents, pour améliorer le climat social et pour maîtriser l'absentéisme.
La qualité de vie au travail est un atout pour la performance globale de l'entreprise. Les salariés qui éprouvent un mal-être, produisent des coûts cachés : maladie, absence de productivité, démotivation.



À retenir
Les suicides survenus à France Telecom, puis chez Renault ou à la Poste ont démontré que les conditions de travail peuvent se dégrader au point de pousser le salarié au suicide. Néanmoins, d'autres entreprises sont conscientes de leur responsabilité sociale vis-à-vis de leurs salariés et investissent dans leur bien-être en aménageant des locaux accueillants et en offrant des services pour libérer le mental des salariés (crèche d'entreprise, service de conciergerie, salle de sport ou de relaxation…).
Des études ont prouvé que les salariés contraints à travailler sans s'arrêter, ont vu leur performance se dégrader à la différence des autres. Les jeux de cartes sur ordinateur ou sur téléphone portable  – plus discrets  – ont la cote, entre quelques pauses café, ou cigarette, seul, ou avec des collègues, occasions de bavardages familiaux ou ludiques qui éloignent un instant des préoccupations professionnelles et du stress du moment.





https://www.assistancescolaire.com/eleve/TSTMG/ressources-humaines-communication/reviser-le-cours/la-recherche-du-mieux-vivre-au-travail-est-elle-compatible-avec-des-objectifs-de-performance-tstmg_rhc_02
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